Ce mois-ci, la Cabre d’Or propose de feuilleter quelques pages consacrées à la Bénédiction.
Ce qui était au départ une bénédiction religieuse, créée par l’abbé Rey en 1958 dans un paysage provençal lors des Pâques chrétiennes, associant l’un des plus anciens compagnons de l’homme à la  bienveillance divine, s’est transformé au fil du temps en plusieurs journées festives. Quel sera son avenir ?

 

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2003 : Curieusement, rares sont les couvertures de la Cabre d’Or consacrées à la Bénédiction. Sur 101 numéros, on en compte deux, en tout et pour tout. En 2003, avec la première municipalité d’Hervé Fabre-Aubrespy, retour à la tradition. Devant la chapelle Notre-Dame de la Salette, un groupe provençal de jeunes garçons et jeunes filles précède la Bénédiction. La façade de la chapelle n’a pas encore revêtu sa jolie robe bleue. La rénovation aura lieu en 2006.

 

 

n° 25 1982

1982 : Peu d’articles relatent la journée pascale de la Bénédiction dans les premiers numéros de la Cabre d’Or. Ils apparaissent principalement à partir des années 1980.
En ces temps là, la fête s’appelait tout simplement …Bénédiction des chevaux.

 

 

n° 68 1999

1999 – La fête désormais s’étire sur plusieurs jours. Avec son saloon, ses danses country, son drapeau  Us … »synonyme de bon goût (sic)« ,  Calas devient « Calas City » !

 

 

n° 92 2011 1

 

2011 – La fête a pris depuis peu la dénomination de « Fête du Cheval ». La Bénédiction devient un temps de la fête parmi d’autres, le lundi pascal…

 

La phrase du mois : « La mort d’un cheval est un spectacle suprêmement douloureux car elle survient en silence. Le silence des bêtes est la double expression de leur dignité et de notre déshonneur. » (Sylvain Tesson, Bérésina – 2015)

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Le Grand Aïoli de Calas approche de la cinquantaine.
Il est né en « 68 », époque où l’on voulait « tuer le père », mais paradoxe, il se raccroche à la longue tradition des fêtes villageoises et votives de grand-papa ! Rien de subversif dans ce grand rassemblement de familles et d’amis , et contrairement au slogan soixanthuitard « Il est interdit d’interdire », ici, il est franchement interdit de faire la bèbo !
Quelques images de précédents aïolis rapportées par la Cabre d’Or. Son numéro 78 de 2004 lui avait consacré un passionnant Dossier.

n° 78 2004 a copien° 1 1972 Aiolin° 6 1973 Aioli 2

n° 15 1977 Aioli copie

n° 40 1987 Aioli 1 copie

n° 47 1988 Aioli copien° 64 1997 Aiolin°85 2007 Aiolin° 77 2004 Aioli copie

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En feuilletant la Cabre d’or
n° 9 1975A l’occasion de la 40ème édition du Gala de l’école Calas Danse, la Cabre d’Or lui adresse tous ses meilleurs vœux. Nous ne reviendrons pas sur cette belle aventure dont le numéro 96 se faisait l’écho lors du décès de sa fondatrice, Mme Gambier. Nous nous attarderons ici sur quelques aspects des bouleversements qui l’ont traversée.
Il est frappant de constater combien l’expression artistique et le goût du public ont changé : au répertoire classique du début, puis au jazz et à la chorégraphie contemporaine des décennies suivantes, se sont invitées peu à peu d’autres expressions rythmiques issues de la rue ou exotiques : hip hop, ragga, zumba, etc… Désormais les figures au sol du breakdance l’emportent sur celles hiératiques de la danse classique. Les sneakers et leggings remplacent les pointes et les tutus, et le noir des tops et des shorts supplante l’ivoire des justaucorps. On applaudit aux foot works, aux performances du freeze, aux déhanchements de la salsa tandis que l’entrechat ne reçoit plus qu’une attention polie. Plutôt que Delibes ou Berlioz des premiers programmes, on convoque hits parade et comédies musicales. Les garçons, qui tenaient la danse pour un truc de filles, deviennent tellement nombreux, attirés aujourd’hui par le move et la perf – dans lesquels les filles leur tiennent la dragée haute – qu’ils se payent un « grand final garçons » au Gala 2015!
En revanche, restent les inamovibles : la fidélité du millier (et plus) de spectateurs, la revendication de transmettre un bon niveau dans une bonne ambiance, le dévouement des bénévoles et organisateurs, la multiplicité des tableaux où s’expriment rêves et passions.
Ainsi, bien des choses se sont passées durant ces 40 années, même si le temps ne semble pas être passé tant il y a eu du plaisir à le vivre à Calas Danse.
Hélène Martin

n° 22 1982

n° 31 1984

n° 37  1985

n° 43 1988n° 52 1991

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

n° 63 1996

 

 

n° 76 2003

 

DSC_2965                                                                    LE FINAL  2015

 

 

 

 

 

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Il y a 58 ans, un bon abbé voulait du « bien » à Cabriès : il inventa la « Bénédiction ». Et comme on bénissait les rameaux, les œufs de Pâques, les cloches des églises, lui, décida de bénir les chevaux, leurs cavaliers et toute la foule qui se pressait chaque année sur la petite colline de la Salette et, ensuite, s’en allait s’égayer à la fête.
C’était une époque moins compliquée, où la Bénédiction et la Fête formaient un tout sans qu’on y dresse des frontières.
Les organisateurs de cette 58ème édition, fraîchement émoulus, ont réussi à faire de la Bénédiction une Fête, et de faire de cette fête une bénédiction, sous le beau soleil revenu à Calas pour l’occasion.

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Dans son numéro 8, il y a de cela quelques années, La Cabre d’Or s’était associée à l’émotion qui avait marqué la mort de l’écrivain et cinéaste de la Provence, Marcel Pagnol. Aussi, La Cabre d’Or n’a pas voulu manquer les festivités organisées pour son 120ème anniversaire sous le Garlaban. « Cet auteur majeur qui fait de l’universel avec les quelques km2 qu’il a sous les pas » et qui, à chaque page, nous offre une rencontre charnelle avec les mots, reviendra-t-il à nouveau dans les rendez-vous culturels et festifs de Cabriès ?

 

 

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