Le beau collège de Cabriès que nous connaissons aujourd’hui n’a pas vu le jour sans difficultés.
Les démarches débutèrent dés les années 1970. En 1980, un collège intercommunal (aujourd’hui collège Georges Brassens, à Bouc) regroupa les élèves de Bouc, Cabriès et Simiane. Mais dès l’année suivante, devant l’augmentation des effectifs, il fallut ajouter des préfabriqués. Cela ne suffit pas. Un terrain fut bientôt mis à disposition du collège par Cabriès pour y réaliser une annexe qui reçut les 6éme et 5ème. Cette situation provisoire dura jusqu’à la rentrée 1986/1987 où le collège flambant neuf – qui prit le nom de Marie Mauron – ouvrit ses portes à tous les élèves de notre commune. Depuis, il mène une agréable vie au cœur de la pinède et du sport, et ses élèves se distinguent par leurs succès scolaires.
Le numéro 103 de la Cabre d’Or (à paraître mi- décembre) publiera un article sur la manifestation organisée pour les 30 ans du Collège, et notre blog s’y associera avec un grand reportage photos.

n-27-1983Ci-dessus, le Collège ne pouvait que prendre le nom de Marie Mauron, écrivaine de la Provence et amie de Cabriès – Cabre d’Or  1983

n-37-1986Ci-dessus, les élèves de Cabriès étaient répartis entre le CES de Bouc et le CES Boulard, appelé plus communément « le collège de l’OCC »- Cabre d’Or 1986

n-30-1984Ci-dessus, le budget est bouclé, la construction du collège peut démarrer – La Cabre d’Or 1984

n-31-1984-2Ci-dessus, le rêve tant attendu va devenir réalité – La Cabre d’Or 1984

 

n-41-1988Ci-dessus, le collège enfin sorti de terre près du complexe sportif,  le Sport et l’Enseignement côte à côte – La Cabre d’Or 1988

 

n-46-1989Ci-dessus, Bravo à notre collège – La Cabre d’Or 1989

                                                       (A SUIVRE)

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L’anniversaire des 30 ans du Collège Marie Mauron de Cabriès a été fêté vendredi 7 octobre 2016 au milieu des 538 élèves et de leurs professeurs dans une joyeuse allégresse, en présence d’élus.
La Cabre d’Or y était présente, comme elle l’était à son inauguration qui eut lieu en grandes pompes en mai 1987, peu après la mise en service du collège.
Le numéro 39 de la Cabre d’Or (été 1987) vous ouvre les pages qui furent consacrées à cette inauguration. Quant au prochain numéro 103 et à son blog qui lui est associé,  ils ne manqueront pas de vous convier à ce bel  anniversaire tout en couleur et en jeunesse.
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C’était en 1987. Déjà, le village de Cabriès ne se reconnaissait plus lui-même.
L’urbanisation dévorait les terres de culture et de vigne qui l’avaient couvert, comme aujourd’hui elle continue d’effacer toutes traces rurales.
« Un regard où passe une grande tristesse » …lisait-on alors.

La Cabre d’Or n° 40

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Depuis longtemps, les journées du Patrimoine font dans le « culturtainment », combiné de divertissements et de culture.
Les Archives, élément inestimable du Patrimoine, qui requièrent silence et rigueur, y sont peu à leur aise.
Pourtant, elles ont tant à raconter à qui veut les entendre. La Cabre d’Or, qui se penche régulièrement sur ce Patrimoine du Silence, s’y essaie.

Les deux documents en date respectivement de 1846 et 1847 présentés ci-dessous démontrent l’utilité des Archives.

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(source : Fonds d’Archives de Cabriès. Archives Départementales 13)

1846 : « J’ai l’honneur de vous dire qu’il me serait pas été difficile de vous produire les pièces que vous me demandez si toutefois elles avaient existé dans nos archives, rôles et autres pièces les plus anciennes Je pense qu’elles ont été adressées à Me Bernard, avocat, jointes au dossier que vous avez en main … »

1847 :  » Je m’empresse de vous faire savoir que l’acte de mariage de feu Pierre Heiriés de Bouc et de Thérèse Florens de Cabriès existe dans les archives de notre commune, mariés le 14 janvier 1777. »

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Tôt matin, ce 11 septembre, les pétarades ont éveillé la campagne de Cabriès.
Pour les petits animaux aussi, vilaine date.

Le document présenté est un courrier adressé à la mairie par le Groupement des associations de chasse de Cabriès pour lui demander son avis sur une demande de subvention qu’elle souhaiterait faire auprès du Conseil Général pour les services rendus contre le braconnage. A ce courrier est joint le nom des adhérents.
(Source : Fonds Archives de Cabriès – 1927 – Archives Départementales 13)

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12 millions d’enfants ont retrouvé, dès le 1er septembre, le chemin de la rentrée. Les 850 000 professeurs les y avaient précédés la journée précédente. Rentrée placée sous le signe de la sécurité (suite aux attentats), de la réforme du collège et des programmes scolaires : hélas,  à la trappe les belles humanités !

Le document proposé, en date de la rentrée 1926, témoigne d’une rentrée difficile pour d’autres raisons .

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Si le document vous est difficile à lire (même avec le zoom) , voici sa transcription

A M. le Préfet : J’avais écrit dans les premiers jours du mois d’août une lettre à M. l’Inspecteur d’Académie de Marseille au sujet du changement en entier du personnel enseignant dans ma commune et des conséquences que ce changement pouvait avoir. Malheureusement mes prévisions se sont réalisées ! La rentrée des classes pour les garçons à Cabriès et pour les garçons et les filles à Calas n’a pas eu lieu le 1er octobre, ni le 2 parce que l’instituteur et l’institutrice désignés ne sont pas arrivés. La rentrée aura-t-elle lieu aujourd’hui ? Les enfants courent les rues, les parents réclament, les adversaires de l’école laïque critiquent. Défenseur de l’école laïque, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien, si possible, intervenir auprès de M. l’Inspecteur d’Académie afin que cet état de chose cesse. J’avais informé dans ma lettre que bon nombre d’institutrices ne désiraient pas le poste de Calas pour des raisons que je lui indiquais. Je connais une institutrice, Melle Turc à Septèmes, actuellement affectée à une autre école, qui aurait été très heureuse d’avoir l’école de Calas parce que cette demoiselle a des parents à Calas. C’est donc une attache à Calas et cette personne y resterait. Toutes les raisons que j’indiquais à M. l’Inspecteur n’ont pu le convaincre et M. l’Inspecteur n’a pas répondu à ma lettre. Le maire, Eugène Mirabel.

(source : Fonds Cabriès/archives départementales 13)

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Plus de 2500 hectares de garrigues et de forêts se sont consumés par une après-midi et une nuit de très grand vent le 10 août dernier. Des villages mitoyens de Cabriès ont été fortement éprouvés, le feu léchant les habitations que les occupants ont dû fuir.
Qui ? Comment ? Pourquoi ? Le saurons-nous un jour ?
Malgré tous les moyens modernes de prévention et d’attaque que nous possédons en 2016 (quand ils sont opérationnels) l’étendue de ces fléaux ne cesse d’interroger : constructions et circulations trop proches des espaces boisés ? recul des terres et des activités agricoles (qui constituaient des coupures naturelles au feu) ? Après le massacre de Nice de juillet, on s’est même demandé si ce n’était pas un coup des islamistes.

Les documents puisés dans la presse locale d’autrefois montrent hélas, que, quel que soit le motif, l’incendie traverse le temps comme il traverse nos collines.

Ci-dessous, incendie 12 août 1888

29 août 1937

Ci-dessous, incendie du 29 août 1937

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Ci-dessous, incendie du 2 septembre 1917

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Ci-dessous : un prospectus d’invitation à une démonstration d’un dispositif de lutte contre l’incendie (1928) adressé au maire de Cabriès- Source : Archives Départementales 13

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Tous les 15 août se célèbrent les cérémonies de la Libération de la Provence qui a démarré à partir du 15 août 1944. Cette Libération, on la doit essentiellement aux Forces Militaires Alliées.
Par la suite, beaucoup, ici comme ailleurs, s’inventèrent un passé de résistance…

Le document de ce mois est un télégramme  adressé par le préfet à tous les maires des communes des Bouches-du-Rhône. Il organise le déroulement de la première Fête Nationale après la Libération. Veillée funèbre, recueillement, messes interrompent -naturellement- les réjouissances.

La phrase du mois : « On sait bien que les hommes n’ont pas d’âme. S’ils avaient un peu de tenue » Talleyrand

(Source : Correspondances reçues 1945 – Commune de Cabriès – Archives Départementales 13)????????????????????????????????????

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 ( Si vous voulez poursuivre la lecture du présent Dossier, vous rendre sur le Site de la commune cabries.fr, Mairie de Cabriès rubrique « Publications » qui a publié le numéro 102 de la Cabre d’Or dans son intégralité. Pour avoir des compléments d’informations à ce Dossier, lire ci-dessous : « J’en sais plus »)

J’en sais plus

Marius Nardy, maire (1908/1919)

Selon nos recherches, le maire Félix Marius Nardy  est né en 1852. Il épousa Thérèse Bourrelly, et eut deux filles, Marie Thérèse et Emma. Il  était domicilié Chemin neuf (actuelle route des Ecoles), puis la Rouguière. Il était marchand de vins.
Il est entré comme conseiller municipal en juillet 1906. Selon nos conclusions, ce serait l’indignation suscitée par les Inventaires effectués en février 1906 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat) qui le conduisit à se présenter au sein de la municipalité afin de représenter l’opposition à l’anticléricalisme ambiant. En 1906, son nom figure sur le procès-verbal de protestation aux côtés du curé de Cabriès, en sa qualité de président  de la Fabrique de l’Eglise de Cabriès.
Il fut élu maire aux élections de mai 1908, puis réélu à l’unanimité aux élections de 1912. A la suite d’un procès perdu contre le cafetier du Tonkin également nommé Nardy, il présenta sa démission en juin 1914, mais y renonça par devoir, assurant ses fonctions durant toute la guerre et jusqu’en décembre 1919.

Un destin douloureux.

Marius Félix Nardy, issu d’un milieu très modeste devient maire en 1908 jusqu’en 1919. Il avait été membre, puis président, du Conseil de Fabrique de la paroisse, veillant à la défense des intérêts de l’église. Son dévouement ne sera pas payé de retour ici-bas. Il perd ses deux filles Marie-Thérèse et Emma en septembre 1918, à deux jours d’intervalle, sans doute suite à la grippe espagnole, après avoir pleuré son épouse et son père peu avant. En 1923, il fait un legs au Bureau de Bienfaisance de Cabriès (sorte de CCAS)  de 2 000 frs, à charge pour ce dernier d’entretenir le tombeau familial avec les intérêts de la moitié de la somme. A son décès le 9 mars 1926, il ne laisse aucune descendance (ni sa sœur) et repose au vieux cimetière de Cabriès.  

Du rififi au cimetière

Certains propriétaires de sépultures au cimetière de Cabriès avaient grignoté du terrain. C’était le cas du tombeau de la famille Jean et Joseph Bérard, anciens maires de la commune. A son arrivée, considérant de son devoir de remettre de l’ordre dans ce qui semblait être un sport local, le maire, Marius Nardy, décida d’empêcher ces usurpations. Toutefois, à titre de conciliation, compte tenu des ornementations qui y étaient déjà installées, il proposa que ces emprises soient vendues au prix du terrain des concessions. Tempête chez les anciens conseillers municipaux des Bérard père et fils qui n’avaient pas pris en leur temps une délibération. Ils s’indignèrent de cette régularisation émanant du successeur même des feus Bérard. Ce qui n’ébranla pas pour autant le maire qui dressa procès-verbal aux récalcitrants et obtint par la suite un jugement favorable. En revanche, la commune connut moins de succès dans son procès intenté contre l’empiétement  du café « Le Tonkin », sans que, plus tard d’honorables juristes comme l’était Raymond Martin, en ait semble-t-il, bien compris les raisons.

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Quelques extraits de notre visite le 12 mai 2016 au château de Flaugergues, propriété du Comte Henri de Saizieu, qui est le descendant du baron de Saizieu qui fut maire de Cabriès de 1860 à 1876.
Grand merci à Li Valent Jouvent, son président et ses membres de m’avoir aidée à mettre en place cette sortie culturelle.
Grand merci à M. de Colbert pour son bienveillant accueil.

Hélène Martin

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