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C’était en 1987. Déjà, le village de Cabriès ne se reconnaissait plus lui-même.
L’urbanisation dévorait les terres de culture et de vigne qui l’avaient couvert, comme aujourd’hui elle continue d’effacer toutes traces rurales.
« Un regard où passe une grande tristesse » …lisait-on alors.

La Cabre d’Or n° 40

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