DossierJui2016

 ( Si vous voulez poursuivre la lecture du présent Dossier, vous rendre sur le Site de la commune cabries.fr, Mairie de Cabriès rubrique « Publications » qui a publié le numéro 102 de la Cabre d’Or dans son intégralité. Pour avoir des compléments d’informations à ce Dossier, lire ci-dessous : « J’en sais plus »)

J’en sais plus

Marius Nardy, maire (1908/1919)

Selon nos recherches, le maire Félix Marius Nardy  est né en 1852. Il épousa Thérèse Bourrelly, et eut deux filles, Marie Thérèse et Emma. Il  était domicilié Chemin neuf (actuelle route des Ecoles), puis la Rouguière. Il était marchand de vins.
Il est entré comme conseiller municipal en juillet 1906. Selon nos conclusions, ce serait l’indignation suscitée par les Inventaires effectués en février 1906 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat) qui le conduisit à se présenter au sein de la municipalité afin de représenter l’opposition à l’anticléricalisme ambiant. En 1906, son nom figure sur le procès-verbal de protestation aux côtés du curé de Cabriès, en sa qualité de président  de la Fabrique de l’Eglise de Cabriès.
Il fut élu maire aux élections de mai 1908, puis réélu à l’unanimité aux élections de 1912. A la suite d’un procès perdu contre le cafetier du Tonkin également nommé Nardy, il présenta sa démission en juin 1914, mais y renonça par devoir, assurant ses fonctions durant toute la guerre et jusqu’en décembre 1919.

Un destin douloureux.

Marius Félix Nardy, issu d’un milieu très modeste devient maire en 1908 jusqu’en 1919. Il avait été membre, puis président, du Conseil de Fabrique de la paroisse, veillant à la défense des intérêts de l’église. Son dévouement ne sera pas payé de retour ici-bas. Il perd ses deux filles Marie-Thérèse et Emma en septembre 1918, à deux jours d’intervalle, sans doute suite à la grippe espagnole, après avoir pleuré son épouse et son père peu avant. En 1923, il fait un legs au Bureau de Bienfaisance de Cabriès (sorte de CCAS)  de 2 000 frs, à charge pour ce dernier d’entretenir le tombeau familial avec les intérêts de la moitié de la somme. A son décès le 9 mars 1926, il ne laisse aucune descendance (ni sa sœur) et repose au vieux cimetière de Cabriès.  

Du rififi au cimetière

Certains propriétaires de sépultures au cimetière de Cabriès avaient grignoté du terrain. C’était le cas du tombeau de la famille Jean et Joseph Bérard, anciens maires de la commune. A son arrivée, considérant de son devoir de remettre de l’ordre dans ce qui semblait être un sport local, le maire, Marius Nardy, décida d’empêcher ces usurpations. Toutefois, à titre de conciliation, compte tenu des ornementations qui y étaient déjà installées, il proposa que ces emprises soient vendues au prix du terrain des concessions. Tempête chez les anciens conseillers municipaux des Bérard père et fils qui n’avaient pas pris en leur temps une délibération. Ils s’indignèrent de cette régularisation émanant du successeur même des feus Bérard. Ce qui n’ébranla pas pour autant le maire qui dressa procès-verbal aux récalcitrants et obtint par la suite un jugement favorable. En revanche, la commune connut moins de succès dans son procès intenté contre l’empiétement  du café « Le Tonkin », sans que, plus tard d’honorables juristes comme l’était Raymond Martin, en ait semble-t-il, bien compris les raisons.

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