La Fête des Mères  n’est pas née du régime de Vichy, comme on le croit souvent, mais après la Première Guerre Mondiale. On n’avait pas donné le droit de vote aux femmes malgré leur forte implication dans les épreuves de cette guerre ; alors il fallait bien trouver quelque chose.
On honora d’abord les mères de familles nombreuses dans le cadre d’une politique en faveur de la natalité, puis on étendit l’hommage à toutes les mères.
Sur l’une comme sur l’autre des archives municipales présentées, on note que la fête des Mères était célébrée par la Municipalité.
En 1945 on s’amuse du compte d’apothicaire griffonné sur une note et l’on remarque que la fête, en réalité, récompense les enfants de Calas plus que leurs mamans !

 

La phrase du mois « Fils et filles des mères encore vivantes, n’oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n’aurai pas écrit en vain, si l’un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. » (Le livre de ma mère, Albert Cohen)

Archive municipale 1945
Ci dessus, Archive 1945 ; ci-dessous, Archive 1954 – Source : Archives Départementales s/Cabriès

Archive municipale 1954

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