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L’archive municipale proposée est un arrêté d’interdiction du maire, en date du 9 juin 1945.
Ingrate commune qui y interdit les moutons : durant la guerre, les ventres de Cabriès devaient pourtant moins les bouder.
Bientôt, sur la Place Albert Florens, on leur préférera la pollution automobile …

 

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La Fête des Mères  n’est pas née du régime de Vichy, comme on le croit souvent, mais après la Première Guerre Mondiale. On n’avait pas donné le droit de vote aux femmes malgré leur forte implication dans les épreuves de cette guerre ; alors il fallait bien trouver quelque chose.
On honora d’abord les mères de familles nombreuses dans le cadre d’une politique en faveur de la natalité, puis on étendit l’hommage à toutes les mères.
Sur l’une comme sur l’autre des archives municipales présentées, on note que la fête des Mères était célébrée par la Municipalité.
En 1945 on s’amuse du compte d’apothicaire griffonné sur une note et l’on remarque que la fête, en réalité, récompense les enfants de Calas plus que leurs mamans !

 

La phrase du mois « Fils et filles des mères encore vivantes, n’oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n’aurai pas écrit en vain, si l’un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. » (Le livre de ma mère, Albert Cohen)

Archive municipale 1945
Ci dessus, Archive 1945 ; ci-dessous, Archive 1954 – Source : Archives Départementales s/Cabriès

Archive municipale 1954

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Pourquoi diable commémorer le Centenaire de Verdun à la fin mai ?
Ne savait-on pas à l’Elysée que l’offensive allemande débuta précisément le 21 février 1916 par des millions d’obus ? Qu’elle prit fin le 2 septembre 1916, « le hachoir allemand » n’ayant pas atteint son but avant l’arrivée de la mauvaise saison ?
Ces deux dates ne cadraient-elles pas avec l’agenda politique 2016 ?

Ci-dessous, une souscription  de 1923 adressée à toutes les communes de France, dont Cabriès, en faveur d’un monument commémoratif de Verdun.
Dix ans après l’entrée en guerre, alors que l’on dansait sur les premières notes de jazz et sur le charleston, il ne vint à l’esprit de personne de mêler à l’ hommage national les jeunes stars du show bizz de l’époque !

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La demande de respect d’égalité réclamé par les petites communes face à Marseille est une demande récurrente. Pour ces communes, il ne s’agit pas d’en être l’adversaire mais de trouver un juste équilibre pour le bien de tous. C’est ce que disaient déjà les maires des petites communes du département, dont notre commune de Cabriès …en 1892 !

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dossierDEC2015J’en sais plus

 ( Si vous voulez poursuivre la lecture du présent Dossier, vous rendre sur le site de la commune cabries.fr, Mairie de Cabriès rubrique « Publications » qui a publié le numéro 101 de la Cabre d’Or dans son intégralité. Pour avoir des compléments d’informations à ce Dossier, lire « J’en sais plus »)

Le baron Antoine Alexandre Barthélémi, de Saizieu a été maire de Cabriès de 1860 à 1876.
D’où vient le nom « de Saizieu » ?
Saizieu serait une terre de Lorraine appartenant aux Choiseul. Ce titre aurait été donné par le duc de Choiseul-Praslin, ministre de Louis XV et Pair de France, à Antoine Lazare Barthélémi (grand-père d’Alexandre) pour qu’il puisse accéder aux fonctions diplomatiques que le duc voulut lui confier compte tenu des qualités humaines et des compétences qu’il avait repérées chez lui. Pour l’entourage du duc, le seul nom de Barthélémi ne paraissait pas devoir convenir à la fonction diplomatique. Ainsi au patronyme originel « Barthélémi », fut ajouté de Saizieu .

La seigneurie de Jarjayes (04)
Avant son acquisition par le consul Antoine Lazare Barthélémi de Saizieu en 1780, la seigneurie avait appartenu au XVIIIè siècle à la famille de Sigoin de Costebelle. A son extinction, cette famille la légua aux Hospices de Marseille (Hôtel Dieu) qui, ne pouvant s’en occuper, la vendit aux enchères au baron de Saizieu. La seigneurie fut établie en Majorat par Napoléon Ier, confirmé sous la Restauration. Ce domaine de 2 000 hectares comprenait château, écurie, jardin, vergers, moulin à huile, vignes et 12 domaines affermés ainsi qu’une immense forêt au pied de la montagne de Lure. A son acquisition, de Saizieu, devenu un « féodal », exigea et obtint l’aven de ses habitants tout en manifestant un grand esprit de générosité envers tous. Au moment de la révolution, il renonça de lui-même à ses droits seigneuriaux et traversa cette période sans inquiétude. Lui-même et plusieurs de Saizieu y ont été inhumés. Ce qui restait du domaine après des ventes successives au cours des 150 années de possession, fut définitivement vendu en 1930. Subsistent des ruines (en partie restaurées et habitées) de la seigneurie à Noyers, commune à laquelle fut rattaché Jarjayes.

L’hôtel de Saizieu d’Aix
Sur les très anciennes possessions de la Congrégation des Feuillants d’Aix-en-Provence furent élevés de prestigieux hôtels particuliers qui caractérisent le quartier Mazarin. Il en fut ainsi de l’hôtel que se fit construire à partir de 1648 le peintre d’origine belge Jean Daret, le talent le plus original de l’école provençale du XVIIè siècle selon les spécialistes. Cependant pour constituer la dot de sa fille et pour honorer ses dettes, il dut vendre son hôtel tout en l’habitant jusqu’à sa mort en 1668. Plus d’un siècle plus tard, en 1780, l’hôtel fut acquis par Antoine Lazare Barthélémi, baron de Saizieu, ancien consul dans la Régence de Tunis qui l’occupa jusqu’à sa mort en 1819. L’hôtel fut vendu par les descendants de Saizieu/de Gardane au milieu des années 1950.

Les enfants du baron Alexandre de Saizieu
Charles Antoine (1826/1904) – Saint Cyr- LH – Capitaine d’infanterie marié à Marie-Claire de Boussairolles.
Amélie (1828/1906) – Mariée au Vicomte Louis Auguste de Gardane
Jules Alphonse Joseph (1831/1831)- Inhumé à Jarjayes
Julie Aglae (1832/1926)
Jules Emmanuel (1835/1914) – LH – Consul de France
Eugène Louis (1837/1926) – LH – Directeur de la Banque de France marié à Marguerite de Fesquet

Bibliographie conseillée 
La diplomatie comme expérience de l’autreConsuls français au Maghreb (1700/1840), de Christian Windler, Lib Droz, 2002
Les consuls de France au siècle des lumières (1715/1792), de Anne Mezin, Ed Peter Lang, 1998
Le  rachat des Corses esclaves à Tunis, de Pierre Santoni, 2003, in Espace politique méditerranéen
Biographie maritime ou Notices historiques sur la vie et les campagnes des marins célèbres, de M. Hennequin, Vol III, 1837
Le quartier Mazarin, ou habiter noblement à Aix-en-Provence,XVII-XVIIIème siècles, de Inès Castaldo, Université de Provence, 2011
Terreur blanche. Précis de ce qui s’est passé dans le Gard, M. de Bernis, 1818

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11 novembre 1947. Le maire de Cabriès nouvellement élu, Ferdinand Breuil, invite la population à la commémoration de la Grande Guerre précédée d’une messe. Le clergé, alors, fait partie du cortège – (Cahier des Communiqués, Avis, Arrêtés de l’année 1947. Archives Départementales 13).

Communiqué 11 novembre

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Les moustiques ont incommodé la période estivale. Rien de nouveau à cela : la presse locale d’autrefois le prouve par les extraits ci-dessous.
Ils piquent depuis la nuit des temps, tout le monde, sans distinction, en tous lieux, et jusque dans les tranchées de 1915 ou dans le camp de manoeuvre de Réaltor en 1876. Plus ou moins farfelues sont les armes qui leur sont opposées : sureau, tabac, pétrole, ricin …jusqu’à l’adoption d’un couple d’hirondelles dans la chambre à coucher !

En 2015, on n’est pas plus avancé. Vous, avez-vous un « truc » pour les soirées en terrasse ?

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Capricieux mois de mai dans le passé : on ne parlait pourtant pas de réchauffement climatique  ! Un article extrait d’un journal local du 16 mai 1856 indique qu’après un hiver sans rigueur et un milieu de printemps qui se faisait remarquer par la constance du temps à l’humide, un brusque revirement atmosphérique a cruellement fait souffrir nos campagnes. La lune rousse n’a pas voulu partir sans jouer un tour à sa façon : un abaissement subit de la température pendant la nuit a produit une gelée qui a fait de grands ravages parmi la tendre floraison. » De différents quartiers du terroir arrivent des rapports alarmants. Notre commune (ici, le secteur de Réaltor) n’est pas épargnée.

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