Ne vous y trompez pas : rien ne change. Surtout pas les souhaits des Français.
Preuve en est : les Voeux formulés dans un journal local, au milieu du XIXème siècle :
» Nous souhaitons que chacun reprenne ses occupations habituelles ; que les couteliers fassent des couteaux, les professeurs leurs cours, les avoués leurs procédures, les pharmaciens leurs remèdes, etc… au lieu de vouloir tous gouverner l’Etat.
» Puissent les percepteurs voir un peu diminuer leur besogne.
» Puissent les avocats ne parler qu’au palais et ne pas pratiquer l’éloquence en plein vent.
» Puissent messieurs les édiles s’habituer à l’idée de ne pas mourir dans leur toge.
» Puissent les membres de toutes les églises s’enfermer dans leurs églises.
» Puissent les imprimeurs ne plus user leurs presses à faire des millions de bulletins électoraux et des masses de professions de foi. Tout cela ne nous apprend jamais rien.
» Puissent les officiers ne revêtir leur uniforme que pour les montrer aux belles dames.
» Puissent les trois millions de Français qui veulent des emplois se décider à s’en passer, attendu qu’il n’y en a que trois cent mille à distribuer.
Nous les engageons à ne pas compter sur les promesses, car en politique comme en amour il est des moments où les promesses ne coûtent rien !
» Puisse chacun vouloir encore demain ce qu’il voulait hier …mais là, c’est beaucoup demander à Dieu ! »
Bonne année tout de même
Hélène Martin