Comme on l’a dit,  La Cabre d’Or se propose de feuilleter quelques pages de ses numéros qui furent consacrées au Sport.
Ces pages sont très nombreuses car chacun des numéros pouvait contenir de 1 à 10 feuilles selon l’importance de la saison sportive.
Des photos de champions ou de jeunes pépites, des résumés de manifestations sportives, des interviews multiples attestent de la passion qui a uni Cabriès au Sport.
Nous retiendrons particulièrement l’un des Edito de Raymond Martin, la plus belle plume que notre commune n’ait jamais connue.
Il faut lire ce billet qu’il nous livre sur la victoire de la France sur l’Angleterre dans le Grand Chelem de 1980. Il y marie l’aristocratie de son esprit et la verve chaleureuse de sa Provence,  la fantaisie dont il ne se départit jamais avec la sagesse du vieux philosophe.
« Austerlitz à Twickenham » est un moment d’anthologie.

CO n° 22 a

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12 millions d’enfants ont retrouvé, dès le 1er septembre, le chemin de la rentrée. Les 850 000 professeurs les y avaient précédés la journée précédente. Rentrée placée sous le signe de la sécurité (suite aux attentats), de la réforme du collège et des programmes scolaires : hélas,  à la trappe les belles humanités !

Le document proposé, en date de la rentrée 1926, témoigne d’une rentrée difficile pour d’autres raisons .

rentrée

Si le document vous est difficile à lire (même avec le zoom) , voici sa transcription

A M. le Préfet : J’avais écrit dans les premiers jours du mois d’août une lettre à M. l’Inspecteur d’Académie de Marseille au sujet du changement en entier du personnel enseignant dans ma commune et des conséquences que ce changement pouvait avoir. Malheureusement mes prévisions se sont réalisées ! La rentrée des classes pour les garçons à Cabriès et pour les garçons et les filles à Calas n’a pas eu lieu le 1er octobre, ni le 2 parce que l’instituteur et l’institutrice désignés ne sont pas arrivés. La rentrée aura-t-elle lieu aujourd’hui ? Les enfants courent les rues, les parents réclament, les adversaires de l’école laïque critiquent. Défenseur de l’école laïque, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien, si possible, intervenir auprès de M. l’Inspecteur d’Académie afin que cet état de chose cesse. J’avais informé dans ma lettre que bon nombre d’institutrices ne désiraient pas le poste de Calas pour des raisons que je lui indiquais. Je connais une institutrice, Melle Turc à Septèmes, actuellement affectée à une autre école, qui aurait été très heureuse d’avoir l’école de Calas parce que cette demoiselle a des parents à Calas. C’est donc une attache à Calas et cette personne y resterait. Toutes les raisons que j’indiquais à M. l’Inspecteur n’ont pu le convaincre et M. l’Inspecteur n’a pas répondu à ma lettre. Le maire, Eugène Mirabel.

(source : Fonds Cabriès/archives départementales 13)

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DossierJui2016

 ( Si vous voulez poursuivre la lecture du présent Dossier, vous rendre sur le Site de la commune cabries.fr, Mairie de Cabriès rubrique « Publications » qui a publié le numéro 102 de la Cabre d’Or dans son intégralité. Pour avoir des compléments d’informations à ce Dossier, lire ci-dessous : « J’en sais plus »)

J’en sais plus

Marius Nardy, maire (1908/1919)

Selon nos recherches, le maire Félix Marius Nardy  est né en 1852. Il épousa Thérèse Bourrelly, et eut deux filles, Marie Thérèse et Emma. Il  était domicilié Chemin neuf (actuelle route des Ecoles), puis la Rouguière. Il était marchand de vins.
Il est entré comme conseiller municipal en juillet 1906. Selon nos conclusions, ce serait l’indignation suscitée par les Inventaires effectués en février 1906 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat) qui le conduisit à se présenter au sein de la municipalité afin de représenter l’opposition à l’anticléricalisme ambiant. En 1906, son nom figure sur le procès-verbal de protestation aux côtés du curé de Cabriès, en sa qualité de président  de la Fabrique de l’Eglise de Cabriès.
Il fut élu maire aux élections de mai 1908, puis réélu à l’unanimité aux élections de 1912. A la suite d’un procès perdu contre le cafetier du Tonkin également nommé Nardy, il présenta sa démission en juin 1914, mais y renonça par devoir, assurant ses fonctions durant toute la guerre et jusqu’en décembre 1919.

Un destin douloureux.

Marius Félix Nardy, issu d’un milieu très modeste devient maire en 1908 jusqu’en 1919. Il avait été membre, puis président, du Conseil de Fabrique de la paroisse, veillant à la défense des intérêts de l’église. Son dévouement ne sera pas payé de retour ici-bas. Il perd ses deux filles Marie-Thérèse et Emma en septembre 1918, à deux jours d’intervalle, sans doute suite à la grippe espagnole, après avoir pleuré son épouse et son père peu avant. En 1923, il fait un legs au Bureau de Bienfaisance de Cabriès (sorte de CCAS)  de 2 000 frs, à charge pour ce dernier d’entretenir le tombeau familial avec les intérêts de la moitié de la somme. A son décès le 9 mars 1926, il ne laisse aucune descendance (ni sa sœur) et repose au vieux cimetière de Cabriès.  

Du rififi au cimetière

Certains propriétaires de sépultures au cimetière de Cabriès avaient grignoté du terrain. C’était le cas du tombeau de la famille Jean et Joseph Bérard, anciens maires de la commune. A son arrivée, considérant de son devoir de remettre de l’ordre dans ce qui semblait être un sport local, le maire, Marius Nardy, décida d’empêcher ces usurpations. Toutefois, à titre de conciliation, compte tenu des ornementations qui y étaient déjà installées, il proposa que ces emprises soient vendues au prix du terrain des concessions. Tempête chez les anciens conseillers municipaux des Bérard père et fils qui n’avaient pas pris en leur temps une délibération. Ils s’indignèrent de cette régularisation émanant du successeur même des feus Bérard. Ce qui n’ébranla pas pour autant le maire qui dressa procès-verbal aux récalcitrants et obtint par la suite un jugement favorable. En revanche, la commune connut moins de succès dans son procès intenté contre l’empiétement  du café « Le Tonkin », sans que, plus tard d’honorables juristes comme l’était Raymond Martin, en ait semble-t-il, bien compris les raisons.

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Quelques extraits de notre visite le 12 mai 2016 au château de Flaugergues, propriété du Comte Henri de Saizieu, qui est le descendant du baron de Saizieu qui fut maire de Cabriès de 1860 à 1876.
Grand merci à Li Valent Jouvent, son président et ses membres de m’avoir aidée à mettre en place cette sortie culturelle.
Grand merci à M. de Colbert pour son bienveillant accueil.

Hélène Martin

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Gr2013_1

Pierre Cappucio qui a rédigé l’ article Cabriès au centre du Département dans le numéro 102 de la Cabre d’Or,  à propos du GR 2013, présente ici quelques images amicales ou inattendues de ses étapes.

 

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A propos de La Gare Franche
Hé oui, il y avait une gare et une tuilerie, désaffectées depuis longtemps ; et voila qu’en 2001 la Compagnie Cosmos Kolej crée dans le grand hangar, une « Maison d’Artistes ». Son but est d’être un lieu de création, ouvert à tous, public, voisins, visiteurs, scolaires, donc  un lieu de permanence artistique, et en même temps un jardin ouvrier avec troc de plantes…
Cette entreprise a été soutenue par le Ministère de la Culture, la Région, le Département et la Ville de Marseille
Les troupes comme La Criée viennent y préparer leur spectacles ; les enfants du collège Elsa Triolet sont venus y faire un spectacle acrobatique. A voir absolument

7, chemin des tuileries 13015 Marseille (st Antoine- le Plan d’Aou)
www. lagarefranche.org

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Même si Carnaval ne respecte plus aujourd’hui le calendrier chrétien qui le plaçait entre l’Epiphanie et le début du Carême, il est toujours ce temps des réjouissances fêtant le réveil de la nature. Il s’affranchit des règles et des contraintes grâce à la fantaisie, l’imagination et l’exubérance.

A Cabriès, comme le montre une archive de février 1912, Carnaval était un temps fort pour les fêtes du village et tenait les cafés ouverts tard dans la nuit pour les joyeux « jours gras » .

DSC_0288 1912 1

Carnaval qui autorise d’outrepasser les règles morales et sociales sous des déguisements ne pouvait convenir à tous les régimes. On le voit ci-dessous par cette ordonnance datée de 1791 portant interdiction de se travestir et de se masquer durant le Carnaval. L’interdiction concernait aussi la vente par les marchands de tous attributs de déguisement. On ne plaisantait pas sous la Révolution  !

 

ordonnance

 

 

 

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11 novembre 1947. Le maire de Cabriès nouvellement élu, Ferdinand Breuil, invite la population à la commémoration de la Grande Guerre précédée d’une messe. Le clergé, alors, fait partie du cortège – (Cahier des Communiqués, Avis, Arrêtés de l’année 1947. Archives Départementales 13).

Communiqué 11 novembre

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