Même si Carnaval ne respecte plus aujourd’hui le calendrier chrétien qui le plaçait entre l’Epiphanie et le début du Carême, il est toujours ce temps des réjouissances fêtant le réveil de la nature. Il s’affranchit des règles et des contraintes grâce à la fantaisie, l’imagination et l’exubérance.

A Cabriès, comme le montre une archive de février 1912, Carnaval était un temps fort pour les fêtes du village et tenait les cafés ouverts tard dans la nuit pour les joyeux « jours gras » .

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Carnaval qui autorise d’outrepasser les règles morales et sociales sous des déguisements ne pouvait convenir à tous les régimes. On le voit ci-dessous par cette ordonnance datée de 1791 portant interdiction de se travestir et de se masquer durant le Carnaval. L’interdiction concernait aussi la vente par les marchands de tous attributs de déguisement. On ne plaisantait pas sous la Révolution  !

 

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La demande de respect d’égalité réclamé par les petites communes face à Marseille est une demande récurrente. Pour ces communes, il ne s’agit pas d’en être l’adversaire mais de trouver un juste équilibre pour le bien de tous. C’est ce que disaient déjà les maires des petites communes du département, dont notre commune de Cabriès …en 1892 !

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carte-ancienne-enfants-mairie-drapeauNe vous y trompez pas : rien ne change. Surtout pas les souhaits des Français.
Preuve en est : les Voeux formulés dans un journal local, au milieu du XIXème siècle  : 

 » Nous souhaitons que chacun reprenne ses occupations habituelles ; que les couteliers fassent des couteaux, les professeurs leurs cours, les avoués leurs procédures, les pharmaciens leurs remèdes, etc… au lieu de vouloir tous gouverner l’Etat.
 » Puissent les percepteurs voir un peu diminuer leur besogne.
 » Puissent les avocats ne parler qu’au palais et ne pas pratiquer l’éloquence en plein vent.
 » Puissent messieurs les édiles s’habituer à l’idée de ne pas mourir dans leur toge.
 » Puissent les membres de toutes les églises s’enfermer dans leurs églises.
 » Puissent les imprimeurs ne plus user leurs presses à faire des millions de bulletins électoraux et des masses de professions de foi. Tout cela ne nous apprend jamais rien.
 » Puissent les officiers ne revêtir leur uniforme que pour les montrer aux belles dames.
 » Puissent les trois millions de Français qui veulent des emplois se décider à s’en passer, attendu qu’il n’y en a que trois cent mille à distribuer.
Nous les engageons à ne pas compter sur les promesses, car en politique comme en amour il est des moments où les promesses ne coûtent rien !
 » Puisse chacun vouloir encore demain ce qu’il voulait hier …mais là, c’est beaucoup demander à Dieu !  »

Bonne année tout de même
Hélène Martin

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dossierDEC2015J’en sais plus

 ( Si vous voulez poursuivre la lecture du présent Dossier, vous rendre sur le site de la commune cabries.fr, Mairie de Cabriès rubrique « Publications » qui a publié le numéro 101 de la Cabre d’Or dans son intégralité. Pour avoir des compléments d’informations à ce Dossier, lire « J’en sais plus »)

Le baron Antoine Alexandre Barthélémi, de Saizieu a été maire de Cabriès de 1860 à 1876.
D’où vient le nom « de Saizieu » ?
Saizieu serait une terre de Lorraine appartenant aux Choiseul. Ce titre aurait été donné par le duc de Choiseul-Praslin, ministre de Louis XV et Pair de France, à Antoine Lazare Barthélémi (grand-père d’Alexandre) pour qu’il puisse accéder aux fonctions diplomatiques que le duc voulut lui confier compte tenu des qualités humaines et des compétences qu’il avait repérées chez lui. Pour l’entourage du duc, le seul nom de Barthélémi ne paraissait pas devoir convenir à la fonction diplomatique. Ainsi au patronyme originel « Barthélémi », fut ajouté de Saizieu .

La seigneurie de Jarjayes (04)
Avant son acquisition par le consul Antoine Lazare Barthélémi de Saizieu en 1780, la seigneurie avait appartenu au XVIIIè siècle à la famille de Sigoin de Costebelle. A son extinction, cette famille la légua aux Hospices de Marseille (Hôtel Dieu) qui, ne pouvant s’en occuper, la vendit aux enchères au baron de Saizieu. La seigneurie fut établie en Majorat par Napoléon Ier, confirmé sous la Restauration. Ce domaine de 2 000 hectares comprenait château, écurie, jardin, vergers, moulin à huile, vignes et 12 domaines affermés ainsi qu’une immense forêt au pied de la montagne de Lure. A son acquisition, de Saizieu, devenu un « féodal », exigea et obtint l’aven de ses habitants tout en manifestant un grand esprit de générosité envers tous. Au moment de la révolution, il renonça de lui-même à ses droits seigneuriaux et traversa cette période sans inquiétude. Lui-même et plusieurs de Saizieu y ont été inhumés. Ce qui restait du domaine après des ventes successives au cours des 150 années de possession, fut définitivement vendu en 1930. Subsistent des ruines (en partie restaurées et habitées) de la seigneurie à Noyers, commune à laquelle fut rattaché Jarjayes.

L’hôtel de Saizieu d’Aix
Sur les très anciennes possessions de la Congrégation des Feuillants d’Aix-en-Provence furent élevés de prestigieux hôtels particuliers qui caractérisent le quartier Mazarin. Il en fut ainsi de l’hôtel que se fit construire à partir de 1648 le peintre d’origine belge Jean Daret, le talent le plus original de l’école provençale du XVIIè siècle selon les spécialistes. Cependant pour constituer la dot de sa fille et pour honorer ses dettes, il dut vendre son hôtel tout en l’habitant jusqu’à sa mort en 1668. Plus d’un siècle plus tard, en 1780, l’hôtel fut acquis par Antoine Lazare Barthélémi, baron de Saizieu, ancien consul dans la Régence de Tunis qui l’occupa jusqu’à sa mort en 1819. L’hôtel fut vendu par les descendants de Saizieu/de Gardane au milieu des années 1950.

Les enfants du baron Alexandre de Saizieu
Charles Antoine (1826/1904) – Saint Cyr- LH – Capitaine d’infanterie marié à Marie-Claire de Boussairolles.
Amélie (1828/1906) – Mariée au Vicomte Louis Auguste de Gardane
Jules Alphonse Joseph (1831/1831)- Inhumé à Jarjayes
Julie Aglae (1832/1926)
Jules Emmanuel (1835/1914) – LH – Consul de France
Eugène Louis (1837/1926) – LH – Directeur de la Banque de France marié à Marguerite de Fesquet

Bibliographie conseillée 
La diplomatie comme expérience de l’autreConsuls français au Maghreb (1700/1840), de Christian Windler, Lib Droz, 2002
Les consuls de France au siècle des lumières (1715/1792), de Anne Mezin, Ed Peter Lang, 1998
Le  rachat des Corses esclaves à Tunis, de Pierre Santoni, 2003, in Espace politique méditerranéen
Biographie maritime ou Notices historiques sur la vie et les campagnes des marins célèbres, de M. Hennequin, Vol III, 1837
Le quartier Mazarin, ou habiter noblement à Aix-en-Provence,XVII-XVIIIème siècles, de Inès Castaldo, Université de Provence, 2011
Terreur blanche. Précis de ce qui s’est passé dans le Gard, M. de Bernis, 1818

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11 novembre 1947. Le maire de Cabriès nouvellement élu, Ferdinand Breuil, invite la population à la commémoration de la Grande Guerre précédée d’une messe. Le clergé, alors, fait partie du cortège – (Cahier des Communiqués, Avis, Arrêtés de l’année 1947. Archives Départementales 13).

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Pour la 36ème édition de la Cabro d’Or d’octobre 2015, 1090 compétiteurs se sont présentés à l’arrivée des 5, 10 Kms et du semi-marathon (il n’y a plus de Marathon). De beaux résultats pour l’OCC, des records battus, un nouveau Challenge (Avocats de Marseille) et beaucoup de satisfactions individuelles.
Mais qu’en pensent les 2 000 et quelques pieds de ces coureurs de fond ? On a voulu mettre les pieds dans le plat.

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Les moustiques ont incommodé la période estivale. Rien de nouveau à cela : la presse locale d’autrefois le prouve par les extraits ci-dessous.
Ils piquent depuis la nuit des temps, tout le monde, sans distinction, en tous lieux, et jusque dans les tranchées de 1915 ou dans le camp de manoeuvre de Réaltor en 1876. Plus ou moins farfelues sont les armes qui leur sont opposées : sureau, tabac, pétrole, ricin …jusqu’à l’adoption d’un couple d’hirondelles dans la chambre à coucher !

En 2015, on n’est pas plus avancé. Vous, avez-vous un « truc » pour les soirées en terrasse ?

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Le Grand Aïoli de Calas approche de la cinquantaine.
Il est né en « 68 », époque où l’on voulait « tuer le père », mais paradoxe, il se raccroche à la longue tradition des fêtes villageoises et votives de grand-papa ! Rien de subversif dans ce grand rassemblement de familles et d’amis , et contrairement au slogan soixanthuitard « Il est interdit d’interdire », ici, il est franchement interdit de faire la bèbo !
Quelques images de précédents aïolis rapportées par la Cabre d’Or. Son numéro 78 de 2004 lui avait consacré un passionnant Dossier.

n° 78 2004 a copien° 1 1972 Aiolin° 6 1973 Aioli 2

n° 15 1977 Aioli copie

n° 40 1987 Aioli 1 copie

n° 47 1988 Aioli copien° 64 1997 Aiolin°85 2007 Aiolin° 77 2004 Aioli copie

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En feuilletant la Cabre d’or
n° 9 1975A l’occasion de la 40ème édition du Gala de l’école Calas Danse, la Cabre d’Or lui adresse tous ses meilleurs vœux. Nous ne reviendrons pas sur cette belle aventure dont le numéro 96 se faisait l’écho lors du décès de sa fondatrice, Mme Gambier. Nous nous attarderons ici sur quelques aspects des bouleversements qui l’ont traversée.
Il est frappant de constater combien l’expression artistique et le goût du public ont changé : au répertoire classique du début, puis au jazz et à la chorégraphie contemporaine des décennies suivantes, se sont invitées peu à peu d’autres expressions rythmiques issues de la rue ou exotiques : hip hop, ragga, zumba, etc… Désormais les figures au sol du breakdance l’emportent sur celles hiératiques de la danse classique. Les sneakers et leggings remplacent les pointes et les tutus, et le noir des tops et des shorts supplante l’ivoire des justaucorps. On applaudit aux foot works, aux performances du freeze, aux déhanchements de la salsa tandis que l’entrechat ne reçoit plus qu’une attention polie. Plutôt que Delibes ou Berlioz des premiers programmes, on convoque hits parade et comédies musicales. Les garçons, qui tenaient la danse pour un truc de filles, deviennent tellement nombreux, attirés aujourd’hui par le move et la perf – dans lesquels les filles leur tiennent la dragée haute – qu’ils se payent un « grand final garçons » au Gala 2015!
En revanche, restent les inamovibles : la fidélité du millier (et plus) de spectateurs, la revendication de transmettre un bon niveau dans une bonne ambiance, le dévouement des bénévoles et organisateurs, la multiplicité des tableaux où s’expriment rêves et passions.
Ainsi, bien des choses se sont passées durant ces 40 années, même si le temps ne semble pas être passé tant il y a eu du plaisir à le vivre à Calas Danse.
Hélène Martin

n° 22 1982

n° 31 1984

n° 37  1985

n° 43 1988n° 52 1991

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

n° 63 1996

 

 

n° 76 2003

 

DSC_2965                                                                    LE FINAL  2015

 

 

 

 

 

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Capricieux mois de mai dans le passé : on ne parlait pourtant pas de réchauffement climatique  ! Un article extrait d’un journal local du 16 mai 1856 indique qu’après un hiver sans rigueur et un milieu de printemps qui se faisait remarquer par la constance du temps à l’humide, un brusque revirement atmosphérique a cruellement fait souffrir nos campagnes. La lune rousse n’a pas voulu partir sans jouer un tour à sa façon : un abaissement subit de la température pendant la nuit a produit une gelée qui a fait de grands ravages parmi la tendre floraison. » De différents quartiers du terroir arrivent des rapports alarmants. Notre commune (ici, le secteur de Réaltor) n’est pas épargnée.

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